Aide

  AIDE de l'impôt sur les revenus
Traitements et salaires

 

 

Le prélèvement à la source (PAS) entre en vigueur le 1er janvier 2018.

Il prendra la forme :
– d'une retenue à la source pour les revenus salariaux et de remplacement ainsi que pour les pensions et les rentes viagères à titre gratuit;
– d'un acompte pour les revenus des travailleurs indépendants et des agriculteurs, les revenus fonciers, les rentes viagères à titre onéreux, les pensions alimentaires et certains revenus de source étrangère imposables en France suivant les règles applicables aux salaires, pensions ou rentes viagères.

Concernant la retenue à la source sur les revenus de l'année 2018, l'administration fiscale calculera le taux du foyer sur la base des éléments déclarés en 2017 (sur les revenus de l'année 2016) et le transmettra aux employeurs, caisses de retraite, Pôle emploi….

Pour la mise en place du PAS, afin d'exclure du calcul les salaires de source française versés à des personnes non domiciliées fiscalement en France et les salaires de source étrangère ouvrant droit à un crédit d'impôt égal à l'impôt français qui sont hors du champ d'application du PAS, vous devez les indiquer en cases 1AF à 1DF.

Concernant le montant des acomptes, les prélèvements pour l'année 2018 seront calculés par l'administration et indiqué sur l'avis d'imposition que vous recevrez durant l'été 2017.

Afin de déterminer le montant des acomptes à verser, vous devez indiquer en cases 1AG à 1DG les autres salaires imposables de source étrangère qui entrent dans le champ d'application du PAS.

Les sommes indiquées dans ces différentes cases ne doivent pas être inscrites cases 1AJ à 1DP.

Sommes à déclarer cases 1AJ à 1DJ : Revenus d'activité

Vous devez déclarer :

- les sommes que vous avez perçues en 2016 au titre des traitements, salaires, vacations, indemnités, congés payés, pourboires...
Utilisez le relevé annuel de salaires délivré par votre employeur ou bien vos feuilles de paye.
Si un enfant est en résidence alternée, ses revenus doivent être partagés entre les deux parents.

- les indemnités journalières de sécurité sociale (maladie, maternité…)
Par ailleurs, les indemnités journalières d'accident du travail ou de maladies professionnelles sont imposables à hauteur de 50 % de leur montant. Le montant prérempli sur votre déclaration tient compte de l’abattement.

- les avantages en nature fournis par l'employeur : nourriture, logement, disposition d'une voiture pour les besoins personnels, ...
Les règles fiscales d'évaluation des avantages en nature sont alignées sur les règles sociales quel que soit le niveau de rémunération des bénéficiaires.

Nourriture : évaluation forfaitaire à 4,70 € par repas.
Logement : évaluation forfaitaire ou, sur option de l'employeur, d'après la valeur locative cadastrale servant de base à la taxe d'habitation.
Véhicule : évaluation comme en matière de sécurité sociale sur la base des dépenses réellement engagées ou, sur option de l'employeur, sur la base du forfait social.
Informatique : l'avantage résultant de la remise gratuite par l'employeur de matériels informatiques et de logiciels nécessaires à leur utilisation, entièrement amortis, est exonéré dans la limite d'un prix de revient global des matériels et logiciels de 2 000 €.

Sommes à déclarer cases 1GA à 1JA : Abattement forfaitaire des assistants maternels et journalistes

Vous devez déclarer :

- Pour les assistant(e)s maternel(le)s, le montant de l'abattement forfaitaire que vous avez calculé selon les modalités de l'article 80 sexies du CGI, si vous avez choisi d'en bénéficier.

- Pour les journalistes, le montant de l'abattement forfaitaire, prévu à l'article 81-1° du CGI, si vous n'optez pas pour la déduction des frais professionnels selon leur montant réel.

Les sommes à déclarer cases 1AJ à 1DJ correspondent au montant des rémunérations après déduction de l'abattement.

Sommes à déclarer cases 1AP à 1DP : Autres revenus

- Allocations chômage 

Sont à déclarer toutes les sommes versées par « Pôle emploi » :

  • l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) ;
  • allocation temporaire d'attente (ATA) ;
  • l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ;
  • l'allocation équivalent retraite (AER)...

L’allocation de retour à l’emploi formation (AREF) doit être déclarée avec les revenus d’activité cases 1AJ à 1DJ.

- Allocations de préretraite 

Sont à déclarer :

  • l'allocation perçue dans le cadre d'une convention de coopération du Fonds national de l'emploi (allocation spéciale FNE) ;
  • l'allocation de « préretraite progressive » ;
  • l'allocation de remplacement pour l'emploi (ARPE) ;
  • l'allocation mensuelle versée dans le cadre des dispositifs de cessation d'activité de certains travailleurs salariés (« CATS ») ;
  • l'allocation de préretraite amiante ;
  • l'allocation versée dans le cadre d'un dispositif de préretraite d'entreprises (« préretraite maison »).

- Rémunération des membres du Gouvernement, du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil constitutionnel.

- Indemnités parlementaires (de base et de résidence), y compris pour les députés européens.

- Indemnités de fonction des élus locaux en cas d'option pour le régime d'imposition des traitements et salaires.

 

Sommes à ne pas déclarer (notamment)

– les prestations familiales légales : allocations familiales, complément familial, allocation logement, la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), ... ;
– l'indemnité de cessation d'activité et l'indemnité complémentaire perçues dans le cadre du dispositif de préretraite amiante;
– les indemnités journalières de maladie versées aux assurés reconnus atteints d'une maladie comportant un traitement prolongé et des soins particulièrement coûteux ;
– l'aide financière aux services à la personne accordée notamment sous la forme du CESU préfinancé par l'employeur ou par le comité d'entreprise dans la limite annuelle de 1 830 € ;
– les salaires perçus par les jeunes âgés de 25 ans au plus au 1er janvier 2016 (nés à compter du 1er janvier 1990) en rémunération d'une activité exercée pendant ou en dehors des congés scolaires ou universitaires dans la limite annuelle de trois fois le montant mensuel du SMIC (4 400 €);
– les indemnités pour licenciement irrégulier ou abusif ou versées dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (« plan social ») ;
– les indemnités versées aux victimes de l'amiante ou à leurs ayants droit ;
– l’aide exceptionnelle de fin d’année (“prime de Noël”) versée aux bénéficiaires titulaires de minima sociaux;
– le revenus de solidarité active (RSA) et la prime d’activité.

 

Précisions

  • Indemnités de stage versées aux étudiants : les gratifications versées aux stagiaires lors d'un stage ou d'une période de formation en milieu professionnel, en application de l'article L 124-6 du code de l'éducation, sont exonérées dans la limite du montant annuel du SMIC, soit 17 599 € en 2016.
  • PREFON, COREM et CGOS : ne déduisez pas le montant des cotisations et des rachats de vos salaires. Ces cotisations seront déduites du revenu global au titre de l'épargne retraite.
  • Apprentis munis d'un contrat : ne déclarez que la fraction du salaire excédant 17 599 €.
  • Cotisations de rachat de la retraite (voir cadre "pensions, retraites, rentes")

Pour certains revenus, des notices sont à votre disposition dans votre centre des finances publiques ou sur impots.gouv.fr:

  • Revenus d’activité et de remplacement de source étrangère : prenez connaissance des informations disponibles dans le document n° 2041 GG.
  • Auteurs d’œuvres de l’esprit (écrivains, compositeurs…), assistantes maternelles, assistants familiaux et marins pêcheurs  : prenez connaissance des informations disponibles dans le document n° 2041 GJ.
  • Elus locaux : prenez connaissance des informations disponibles dans le document n° 2041 GI
  • Journalistes : si vous êtes journaliste, rédacteur ou photographe de presse, directeur de journal, critique dramatique ou musical, prenez connaissance des informations disponibles dans le document n° 2041 GP qui précise les dispositions applicables à vos allocations pour frais d'emploi
  • Licenciement, départ volontaire à la retraite ou en préretraite (avec rupture du contrat de travail) , mise à la retraite à l'initiative de l'employeur, rupture conventionnelle du contrat de travail. Prenez connaissance des informations disponibles dans le document n° 2041 GH.

 

  • Prime de départ en retraite ou de mise à la retraite ou de préretraite : la fraction imposable de ces primes peut être imposée soit selon le système du quotient, soit faire l’objet d’un étalement. Si vous avez perçu en 2016 une prime de cette nature et que vous souhaitez en étaler l’imposition sur quatre ans (2016, 2017, 2018 et 2019), vous devez en faire la demande sur papier libre que vous joindrez à la déclaration ou que vous indiquerez dans la rubrique « renseignements complémentaires » de votre déclaration en ligne. Vous devez alors indiquer en cases 1AJ à 1BJ, la somme de vos revenus et la fraction de l’indemnité imposable. Les trois années suivantes, vous devrez compléter votre déclaration en portant dans les cases 1AP à 1BP, le quart de la fraction de l’indemnité imposable au titre de l’année concernée.
  • Dirigeants de sociétés : vos allocations forfaitaires pour frais d'emploi sont toujours imposables, ainsi que les remboursements réels de frais lorsque vous optez pour la déduction des frais réels et justifiés.
  • Gérants ou associés de certaines sociétés : vos rémunérations (montant total après déduction des cotisations sociales) sont soumises au régime fiscal des traitements et salaires si vous êtes :
    - gérant majoritaire d'une société à responsabilité limitée (SARL) soumise à l'impôt sur les sociétés ;
    - gérant d'une société en commandite par actions ;
    - associé ou membre de certaines sociétés qui ont opté pour l'impôt sur les sociétés (sociétés de personnes, EURL, EARL, société en participation ou de fait) ;
    - associés de certaines sociétés civiles qui ont opté pour l'impôt sur les sociétés.
   

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